aujols-Laffont

En consultant des actes notariés vous êtes-vous  déjà trouvé en présence de numéros de parcelles qui n'existaient pas sur les plans cadastraux ? Voici le remède  :

Brut, comme cela ça n'attire pas l'envie de les consulter, je sais! La première fois que j'y ai été confrontée, je ne peux pas dire que j'ai sauté de joie Mais c'est rudement utile pour localiser une maison ou même des champs sur le plan cadastral quand on trouve des numéros de parcelles dans les actes notariés (ventes, successions, partages ou locations)

Aux AD, le premier plan disponible est le plan dit « napoléonien » (1807) qui comporte bien sûr des numéros de parcelles mais il est ancien et nombre de mutations ont été effectuées depuis son établissement alors vers 1930 ("vers" car tous les départements n'ont pas été enregistrés la même année), un cadastre rénové voit le jour ! Un progrès certes mais les parcelles ont changé de numéro il est donc indispensable d'avoir recours aux fiches de correspondance qui indiquent l'ancien numéro en regard du nouveau

Pour être plus clair prenons un exemple : en 1936, la Mairie de Boussenac loue pour une maison d'école les parcelles n° 2123 et 2122 pour le jardin sauf que sur le cadastre ancien du quartier des Eychards aucun ne figure :

Vite la table magique et voici l'emplacement révélé :

Si vous souhaitez connaître les biens que possédait un de vos ancêtres sans référence à un acte notarié, c'est possible Il suffit de consulter les matrices cadastrales établies par communes et par ordre alphabétique des patronymes des propriétaires cf Auriac Coupet les biens ; puis de renouveler la petite gymnastique précédente

Mais faire une recherche dans le cadastre n'est jamais vraiment simple et je me souviens encore de ma recherche sur les deux frères Auriac Coupet (Arnaud étant mon AAGP et Simon oncle ) Monsieur Jean qui est en charge d'amener les documents en salle de lecture n'arriva pas avec un seul registre mais avec un chariot !!! ça impressionne ! Mais il ne faut hésiter à demander de l'aide aux archivistes et Mme Piquemal fut mon initiatrice : elle jongle d'un registre à l'autre avec une aisance impressionnante !