aujols-Laffont

CHALLENGE 2016




J comme Jean Laffont del Cardaÿre

Je sais d'expérience que marier un Jean Laffont est toujours difficile ! Sous l'Ancien Régime, les curés de la vallée n'indiquaient pas les filiations, on ne pouvait donc se fier qu'au notaire qui, lui, les indiquait. Avec l'Etat civil, tout devrait être plus simple, car on peut croiser les informations... sauf que le Maire et le Notaire peuvent ne pas être d'accord ! Lequel a raison ? 

Au départ, tout est limpide : le 18 Août 1855 M° Galy Gasparrou, notaire à Massat, établit le contrat de mariage de Jean Laffont del Cardaÿre avec Marie Pujol Bigata.

 

CM Jean Laffont Pujol Bigata 1855.PNG

 

Il est le "fils majeur et légitime de Paul Laffont del Cardaÿre et Marie Piquemal Lagoueillat, assisté et procédant du consentement de ses père et mère..." mais son âge n'est pas indiqué, juste "majeur".

Sauf que Paul et Marie ont trois enfants prénommés Jean qui sont tous majeurs, d'où trois époux possibles pour Marie. Bien, allons voir l'acte de mariage dans l'état civil et sur lequel figure normalement la date de naissance.

 

x Jean Laffont Pujol Bigata 1855.PNG

 

" sont comparus publiquement en notre maison à défaut de maison commune Laffont Jean del Cardaÿre, âgé de 26 ans, né à la commune de Boussenac le 12 Février  1829... fils majeur de Laffont Paul del Cardaÿre, âgé de 70 ans et de Piquemal Jeanne Marie Lagoueillat âgée de 69 ans..." (vue 241/267)

Tiens, bizarre ! La mère du futur s'appelle Jeanne Marie et non Marie. Un détail, il est fréquent d'abréger les prénoms doubles en Marie ou en Jeanne ou bien l'officier d'état civil s'est trompé, allons-y marions les ! C'est ce que j'ai fait, ils ont eu 6 enfants qui se sont mariés eux aussi et j'ai donc un petit bout de branche bien garni accroché à ce couple.

Seulement voilà, il existe bien une Jeanne Marie Piquemal Lagoueillat mariée à un Paul Laffont del Cardaÿre dit "Paulet" (détail que n'indiquent ni le Maire ni le Notaire)et elle a, elle aussi, trois fils prénommés Jean !!! L'aîné des Jean est décédé en 1854 mais, restent les deux autres On retrouve d'ailleurs ces deux Jean dans son testament mais sans indication d'épouse :

 

testament Jeanne Marie P Lagoueillat 1 a.PNG

testament Jeanne Marie P Lagoueillat 1 b.PNG

 

qu'elle qualifie de "Jean, mon fils troisième et autre Jean Laffont del Cardaÿre mon fils le quatrième..."

Alors qui marier avec Marie Pujol Bigata ? Nous allons donc privilégier celui dont la date de naissance est indiquée dans l'Etat civil :

 

1829 ° Laffont Jean fils de Boussenac 2.png


Mais sa mère se prénomme Jeanne Marie et non Marie, ce serait donc le Notaire qui aurait noté un prénom tronqué ; ce n'est pas impossible, nous avons vu le cas dans le contrat de mariage de Thomas Piquemal Eychène avec Marie Auriac Coupet ou Magdeleine (Qui épouses-tu 2015). Tout de même, je préférerais que tout coïncide... La date de naissance est-elle fiable ? Son père est-il Paul ou Paul dit Paulet ?

 

 Paul n'est pas le prénom le plus répandu chez les Laffont, 12 seulement (alors que les Jean sont 56 dans ma base sans compter les prénoms composés et souvent abrégés, Jean-Pierre et les Pey Jean) mais parmi les 12 Paul, trois, qui sont, en plus, contemporains, ont épousé une Piquemal Lagoueillat prénommée soit Marie, soit Jeanne soit Jeanne Marie...

Comment se tirer de cet imbroglio ? Il n'y a pas de recensements nominatifs en Ariège avant 1906 et même 1911 pour Boussenac...

J'espère que vous avez réussi à lire ce billet sans avoir la migraine...C'est un petit aperçu des joies de la généalogie en Couserans !

 

 


05/09/2015
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A comme Armière

Le montagnard ariégeois vit dans un univers grandiose mais dangereux... Quand la Nature se déchaîne, les effets de sa colère sont décuplés et les morts violentes dues aux éléments (foudre, avalanches ou torrents impétueux) ne sont pas rares. Mais ces montagnes "que tant hautas soun" sont aussi peuplées d'êtres surnaturels avec lesquels il est préférable de ne pas plaisanter : les "Hadas" (je préfère mettre une majuscule, on ne sait jamais!) habitent les grottes, ce sont des fées souvent décrites comme des Dames blanches, elles sont bénéfiques pour ceux qui les aident et les respectent. Mais d'autres entités peuvent se promener dans les parages et, dit-on, le diable lui-même !

Bref, ceux qui fréquentent ces immensités, s'ils sont durs et courageux, sont aussi très superstitieux et les légendes racontées aux veillées n'encouragent pas à abandonner les antiques croyances... On redoute le monde invisible plus encore que le visible !

 

L'armière est un personnage très discret que l'on rencontre rarement dans les archives (sauf rapidement dans le fonds Vezian), elle (ou il, je n'ai pas de témoignage sur des armiers mais logiquement, ils devaient exister) joue un rôle essentiel : elle permet de communiquer avec les disparus, surtout, bien sûr, ceux qui sont mécontents de leurs descendants et peuvent leur envoyer des cauchemars ou des maladies pour les rappeler à l'ordre !  

D'où leur vient ce don ? Par le hasard de leur heure de naissance ! Elle (ou il peut-être) est née à Noël, pendant la messe de minuit, cette nuit très particulière pendant laquelle les morts reviennent dans leur oustal (on prend soin de leur de leur laisser quelques vivres) et les animaux parlent dans les étables, loin des oreilles humaines.

Elle est donc l'intermédiaire entre les deux mondes, celui des morts et celui des vivants ; elle a une telle puissance qu'elle peut contrer les "brouches", les sorcières et défaire leurs sorts.

 

Son importance est capitale dans les villages et ses services semblent être gratuits. J'ai peu de traces écrites à vous citer, cela fait partie des non-dits sociologiques. La démarche est la même en Normandie, il existe des mots à ne pas prononcer dans une maison de peur d'y attirer le "mal-fait" (sort, sorcellerie, diable, sorcier) on utilise donc des circonlocutions. 

Pourtant Jean-François Soulet (Les Pyrénées au XIX° siècle p 557) mentionne une voyante, quelque peu avorteuse dont il souligne qu'elle "avait apparemment tous les dons ...elle était à la fois guérisseuse, sorcière, mage et quelque peu "armière" puisqu'elle pouvait percer les secrets des morts". Elle comparait devant le tribunal des Hautes Pyrénées en Décembre 1916.  

 

Noëllie était la seule armière du canton, à son passage "les femmes se signaient " au grand dam du curé : c'est un personnage du roman de Guy Vassal "La Guerre des Demoiselles" ; roman captivant et qui doit figurer dans toutes les bibliothèques des amoureux de l'Ariège !

 

la guerre des demoiselles.PNG 

Il décrit ainsi le modus operandi de l'armière qui reçoit un homme goitreux dans une cabane car il est torturé par des cauchemars.

Elle commence par prier en patois "Io Payre Sant", puis trace un cercle autour de l'homme qui s'y agenouille et raconte son angoisse : "Je fais toujours le même rêve, comme un cauchemar. Je vois une main - rien qu'une main - qui arrive devant moi en volant doucement comme un corbeau. Puis, elle vient me prendre à la gorge pour m'étrangler. Une main froide, toute glacée, et ça me réveille..." L'armière entre alors dans le cercle et y reste seule, elle prie, puis soudain, "elle est prise d'un hoquet tellement fort qu'il secoue tout son corps. Elle se met alors à rôter. Plusieurs fois ... Et tout à coup voilà que sort d'elle une voix mais pas la sienne ; une autre, toute cassée de vieille femme : "foulard...foulard...mon foulard...tu m'écoutes, le fils, tu m'écoutes?" (p 75) et la voix d'expliquer qu'elle veut que son foulard de soie que sa belle-fille a récupéré sur elle avant sa mise en bière, lui soit rendu et que son fils mette une bonne raclée à sa cupide épouse ... ainsi il pourra retrouver le sommeil.

 

Van Gennep dans son "Manuel de Folklore" (p 2715) dit qu'en Normandie, les enfants nés durant la messe de minuit auraient le don de "voir les esprits, les fantômes et même de les commander"

 

Existe-il encore des armières connues en Ariège ou ailleurs, c'est un sujet qui me passionne et tous vos témoignages m'intéressent !

 


10/05/2016
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B comme Bois

Nous l'avons vu l'an dernier, la forêt et le bois sont des éléments indispensables à l'équilibre de cette économie quasi autarcique et précaire des pays de moyenne montagne. Toute réglementation restrictive comme le code forestier napoléonien, provoque des réactions violentes (D comme Demoiselles 2015). Le bois de chauffage et de construction ne sont pas seuls en cause : au XIX° siècle, on peut donner au bois une "valeur ajoutée" en fabriquant du charbon de bois dont les forges dites "à la catalane" sont de grosses dévoreuses et là, on obtient une denrée rare, du numéraire ! Des pièces sonnantes et trébuchantes qui sont si rares !   

 

La technique de fabrication, la confection de la meule ou "fourneau" et la surveillance de la combustion sont une science et un travail de tout instant. Le processus est lent, car le bois doit se consumer sans jamais produire de flammes. Les rondins sont soigneusement empilés sur plusieurs étages séparés par des feuillages et des fougères et le tout est recouvert de terre en ne laissant qu'une cheminée centrale. 

Le combustible obtenu, plus léger et moins volumineux que le bois brut, se transporte plus facilement. Par contre, le charbon de bois est aussi plus vulnérable : la moindre averse peut le gâter !

 

Alors les contrats de vente sont précis et détaillés pour éviter toute contestation, même entre particuliers : le 27 Avril 1828, Antoine Sutra Cole du hameau de Salvis vend, devant notaire, à Paul Laffont del Cardaÿre du hameau des Eychards, 34 sacs de charbon de bois :

 

date de livraison.PNG

 

"[de] chéne et de hêtre mélés, sacherie de cinq et demi sur trois et demi [mesure en pans, sans doute,], bien empoché, bon ; marchand et de ?, qu'il promet et s'oblige d'avoir fabriqué et de remetre d'ici au premier novembre prochain ..."

 

Viennent ensuite les conditions de livraison :

enlèvement du charbon.PNG

 

" à la charge de l'acquéreur d'aller le prendre audit quartier de Salvis, commune de Massat, au fur et à mesure qu'il sera fabriqué et de l'enlever au lieu même où il sera fabriqué, pourvu que la voiture puisse parvenir sans danger : dans le cas où la voiture ne pourrait pas arriver au lieu de fabrication, le vendeur sera tenu, comme il s'y oblige, de rapprocher à ses frais le charbon d'un lieu praticable..."

 

 12 km environ, mais peut-être existait-il des sentiers, maintenant disparus, plus directs.. et Paul Laffont devra s'y rendre à plusieurs reprises ("au fur et à mesure"). De plus, le charbon n'attend pas, il faudra s'y rendre rapidement, un orage, si subit dans les montagnes, peut réduire le travail et l'achat à néant !

 

rapidité enlèvement 1.PNG

rapidité enlèvement 2.PNG

 

" dès le moment que le charbon sera fabriqué et que le vendeur en aura prévenu l'acquéreur, le charbon demeurera pour le compte de l'acquéreur dès le lendemain du jour où celui-ci aura été prévenu de l'enlever..."

 

Le montant de la transaction s'élève à 136 francs avec la précision " 12 francs pour 3 sacs" donc une charge, maintenant que nous sommes des familiers de Mercadier! Le sac revient donc à 4 francs, ce n'est pas une petite somme, une brebis coûte environ 6 francs ; on comprend mieux ce contrat de vente détaillé avec tant de minutie !

 


11/05/2016
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E comme Exposition


Cette peine connue sous le nom de pilori sous l'Ancien Régime fut abolie à la Révolution puis rétablie quelques années plus tard, sous une forme différente. Il n'était plus question du carcan de bois qui emprisonnait le cou et les poignets du condamné et le livrait ainsi à la fureur de la foule : le délinquant que l'on désirait flétrir était lié à un poteau disposé sur une estrade pendant une heure et demeurait exposé à toutes les injures de la population sur une place publique, en général un jour

d'affluence : foire, marché.

Cette peine qui accompagnait ou non, une condamnation aux travaux forcés était laissé à la décision du jury qui ne la prononçait pas systématiquement. Le nom du condamné et son crime était porté sur un écriteau, la peine visait à faire honte au criminel, à le déshonorer, lui et sa famille, et peut-être aussi à permettre au public de le reconnaître en cas d'évasion.

 

L'exposition fut définitivement abolie, par décret, le 12 Avril 1848, pas forcément par humanité, ce siècle n'était pas tendre avec les criminels voire les simples délinquants... On risquait le bagne pour un vol. C'est la fréquence de cette peine et le fait qu'elle ne produisait pas forcément l'effet escompté, parfois même un déroulement jugé scandaleux par le législateur, qui amena à sa disparition.

 

Nous avons déjà rencontré Tragine dit le "bandit de l'Ariège", il fut, bien entendu, condamné à cette peine infamante, le 14 Avril 1841, à Foix sur la Place Saint Volusien, un jour de foire. Voici ce que relatent les journaux de l'époque :

 

exposition Tragine.PNG

                                                                         (Journal de Toulouse du 16 Avril 1841 Bibliothèque Numérique de Toulouse )

 

Loin d'être insulté par la foule, on lui jette des pièces de monnaie "et même des pièces d'argent" ! La même scène est relatée par le "Mémorial des Pyrénées" le 17 Avril et provoque une réaction indignée du journaliste :

 

Tragine 2.PNG

 

C'est dire que "l'opinion publique" n'était pas hostile à Pierre Sarda et le considérait plutôt comme une victime, au grand dam des autorités !

Et les bourreaux s'employèrent à ramasser les pièces destinées au condamné... un comble ! Mais en a-t-il vraiment profité ? Avait-on le droit d'avoir un pécule au bagne ?

 

 

 

       


12/05/2016
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D come Dotalices

Autrement dit "le trousseau" que les parents ajoutent à la dot en numéraire. Il est plus ou moins détaillé suivant les groupes sociaux : ici, nous sommes chez des paysans peu fortunés, mes ancêtres! Voici une liste "classique" :

 

dotalices 1.PNG

 " un lit composé de couette et cousin, sans plume ni rideaux, sept linceuls de toile commune de maison et de grandeur ordinaire suivant l'usage du pays, dont six pour le dedans du lit et un pour le tour du lit ; deux couvertures de coupons d'étoffe dites de retaille ; une couverture de laine, deux serviettes ; une robe composée de veste et jupe, avec dessous, d'étoffe de maison noire ; une camizole de bure ; une caisse en bois de cerisier avec serrure, clé et ferrements et ce indépendamment des autres linges et hardes servant à l'usage journalier de la future épouse, les quelles hardes et dotalisses les parties ont  évalué à la somme de 100 fr sans que cette évaluation en fasse vente, et en ôte la propriété à la future épouse..." (CM Auriac Coupet Loubet Sounet du 10 Mai 1824 M° Espaignac)

 

Cette liste, qui a peu évolué pendant les 2 siècles d'actes notariés dont nous disposons dans la vallée de Massat (XVIII° et XIX° siècles) met en évidence une économie autarcique : les étoffes sont dites "de maison" aussi bien pour les linceuls que pour la robe c'est à dire tissées à l'oustal, la bure, elle, a du être fabriquée au moulin à foulon le plus proche (il en existe plusieurs dans la vallée) et la caïsho, le coffre, fabriquée aussi à la maison. Les seules pièces achetées sont les "ferrements" de la caisse. Ces biens sont d'autant plus précieux qu'ils constituent, avec une somme d'argent perçue par le futur, l'unique héritage de la fille.

Je n'ai trouvé qu'une fois mention des coiffes Massatoises (liadoures) , sur quelques centaines de CM photographiés ; sont-elles implicitement incluses dans les linges et hardes ?

 

dotalices 2.PNG


"une chemisette pour femme vulguèrement appelée camisole de bure, de quatre chemises, de huit voiles de tête vulguèrement appelés liadoures, de huit fichus vulguèrement appelés coularet, le tout de toile commune..." (CM de 1776)

 

On trouve parfois un ajout d'animaux, brebis suitée ou non, voire une "bedelle" (génisse). Il n'est jamais fait mention de vaisselle ou d'ustensiles de cuisine.

 

Dès le deuxième tiers du XIX° siècle, on assiste à la lente disparition du coffre (caïsho) remplacé par l'armoire basse puis, dans les années 1880, par l'armoire haute à deux ouvrants ; apparaissent aussi les couvertures du commerce, dont on indique le prix (10 à 15 fr le plus souvent) au cours de la liste et les plumes destinées à garnir couette et coussins sont désormais fournies.

 

Mais il faut bien que nos Ariègeois se singularisent : voici les "dots de gendre" (voir G 2015) :

 

dotalices 3.PNG


" Pour témoigner la satisfaction que leur cause ce mariage et pour aider en même temps à en supporter les charges, lesdits Jean_Pierre Rivère Bassinet et Annette Benazet Pissou, son épouse qu'il autorise, ont constitué et constitue en dot audit Gabriel Rivère Bassinet, leur fils futur époux, acceptant quatre draps de lit de toile commune de maison et une couverture de coupons d'étoffe évaluée à 15 fr et qu'ils s'obligent solidairement à lui remettre le jour de la noce... (CM du 6/12/1845) 

 

Terminons ce billet par un sourire même si la future épouse n'a peut-être pas apprécié : dans un CM du 16 Juin 1877, l'énumération commence bien et la future affiche un trousseau "dernier cri", linge rayé ou à carreaux, très "tendance" mais tout se gâte ensuite !

 

dotalices 4.PNG

" un lit composé de paillasse couette et coussins, sans plumes, avec des rideaux d'étoffe de coton à carreaux pour le devant du lit, le tout suivant l'usage du pays, trois couvertures dont deux de coupons d'étoffe et l'autre de laine de marchand ; un couvre-pied couvert d'indienne garni de coton, sept draps de lit de toile commune de maison et de grandeur ordinaire dont un pour le dessus rayé, un habit noir de mérinos avec un dessous en laine [une tenue pas vraiment amincissante...mais chaude!] ; la moitié d'une armoire en bois de cerisier pour le devant et les côtés seulement avec serrure, clés et ferrements, l'autre moitié à la charge du futur époux ; et tout ce indépendamment des linges et hardes journaliers de la future épouse..."

 

Cette moitié d'armoire peut encore poser bien des problèmes en cas de veuvage et de partage !!!

 

 

   


13/05/2016
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