Chanson du prisonnier de guerre Massatois
Publiée dans l'Avenir de l'Ariège , elle est reprise par le Bulletin de la Société Ariégeoise comme un témoin du vieux parler hybride de Massat, zone de contact et donc de métissage entre le Languedocien et le Gascon
Pour les Massatois, je vous laisse savourer, pour les linguistes je vous laisse étudier ; pour tous les autres, vous avez la traduction...mais pas la mélodie propre à la langue d'Oc...
Jean Marie Servat est un lettré et évoque plusieurs poèmes d'exilés célèbres à la fin de la première strophe : " Douce France" rappelle le poème de Charles d'Orléans, prisonnier des Anglais pendant 25 ans (!!!) qui regarde vers le doux pays de France , et on pense aussi à d'autres vers de Du Bellay "quand reverrai je hélas de mon petit village fumer la cheminée"(Heureux qui comme Ulysse...) ...Ensuite, il pense à sa Douce comme Gaston de Foix dans le Se Canto
Jean Marie Servat est revenu de son exil en Allemagne et a aussi écrit une histoire de la vallée
Il a aussi composé "La Massadela" l'hymne à sa vallée mis en ligne par Philippe Cabau
qui nous prévient aussi dans cette page :
!!! Au moins nous sommes prévenus...
J'ai hésité à joindre à cet article le poème de Charles d'Orléans...mais il est tellement sublime et émouvant que je n'ai pas pu résister :
On y retrouve les mêmes accents de nostalgie et l'espoir que l'exil finisse enfin !!!
Un vers d'actualité, pour conclure : "Je hais la guerre, point ne la dois priser "
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