Un crime dans une vallée paisible
Les vallées assez isolées du Couserans, outre leur beauté peuvent vanter leur calme tout au moins en apparence ! Au pire, on signale quelques échanges de « noms d'oiseaux » voire d'injures car nos ancêtres ont le verbe haut, le sang chaud et un vocabulaire très fleuri dans ce domaine (hommes et femmes)
Dans de rares cas, des échanges d'horions mais rarement des faits plus graves ou comme le diraient les juristes des circonstances qui peuvent entraîner la mort (chute sur un caillou, sur une pente, sur un objet pointu...) mais sans intention de la donner.
Mais sous cette paix apparente peuvent exister de vieilles rancunes voire des haines qui somnolent depuis des décennies ; c'est peut être le cas pour le crime d'Ercé en Décembre 1932 :
Les faits et la découverte de la victime :
C'est inévitable dans les villages ! Chacun a son explication et ajoute ses arguments plus ou moins exacts
Mais le 22 Décembre suivant, la Dépêche nous révèle un scoop :
Que savait Jean Icart et a-t-on voulu être sûr qu'il reste muet sur son lit de mort ?
Aucun coupable n'est nommé ni pour le père ni pour le fils ! Quelle est donc cette famille ennemie jamais nommée sauf, sans doute dans les ragots du hameau ?
Pour ceux qui se sentirait l'âme d'un écrivain de roman policier, voici la trame et je n'ai pas trouvé dans le journal, même passé au peigne fin, la trace du moindre suspect et donc pas de dénouement L'auteur serait donc libre d'autant que dans cet article je ne vous ai pas donné tous les détails du voisinage et la description horrible du corps
Une hache marquée de sang peut aussi être mentionnée sans oublier la plaisanterie macabre que voici :
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