Premières recherches
Comme la plupart des descendants d'Ariégeois, je suis partie à la recherche de mes ancêtres avec un patronyme tronqué ! Mon arrière grand-père François Laffont est né à Boussenac (canton de Massat) dans les années 1850, sa mère s'appelait Magdeleine Loubet ; voilà tous les renseignements dont je disposais.
La première question que l'on vous pose à la Mairie : "Laffont, comment ?" ou "Loubet, comment ?" ... Là, un gros point d'interrogation s'inscrit dans vos yeux et votre cerveau tourne à vide ; pas de panique, vous êtes sur le point de découvrir l'existence des sobriquets, indispensables pour trouver le "bon ancêtre", sinon vous risquez de repartir avec, dans vos bagages, un grand-père qui n'est pas le vôtre ! Les patronymes sont peu nombreux et les Loubet, les Piquemal, les Galy ou les Laffont "il y en a comme des puces sur les chiens", le sobriquet sert donc à différencier les familles. Par la suite, en approfondissant, vous découvrirez que le sobriquet a un fonctionnement plus compliqué...
Seulement voilà, ceux qui quittèrent leur vallée y laissèrent leur sobriquet qui n'avait plus de raison d'être et les Laffont del Par, les Laffont Lagras, Belet, Parat ou del Cardaÿre devinrent des Laffont tout court, même dans les actes d'état-civil ! A leurs descendants directs, il n'en parlèrent pas toujours. La première fois que je parlai de François Laffont del Cardaÿre à son petit-fils (mon cousin Jean) il me demanda pourquoi j'avais imaginé (!!!) ce nom bizarre, et il est vrai que ma grand-mère Marguerite, fille de François, n'en a jamais fait mention et pourtant il figure bien dans l'acte de naissance de François :
Voilà un grand pas de franchi ! Vous connaissez votre sobriquet "del Cardaÿre" et celui de l'AAGM del Bayle, ce qui va vous simplifier la recherche... au moins pour l'instant.
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