aujols-Laffont

Les migrants ont toujours eu la tentation de se regrouper pour avoir des nouvelles du pays, parler le patois, s'entre aider, qu'ils viennent de Bretagne, des Pyrénées, de Savoie ou des Cévennes, qu'ils se retrouvent au Roc d'Ercé à New York ou dans le quartier Saint Cyprien à Toulouse ! Au fil des conversations, on s'organise pour une entraide plus planifiée et les journaux naissent à Paris, Toulouse, Bordeaux, Montpellier ou Lyon. Est-ce déjà une forme de communautarisme ? Mon Larousse de 2008 ne connaît pas ce mot ! Si l'on retient une propension à se regrouper selon son origine géographique et linguistique, oui, si l'on ne retient que la dimension religieuse clairement non. Si, au pays, on hésitera peut-être à s'unir entre Catholiques et Protestants, à Paris ce sera moins difficile.

Ces journaux, dont je vous ai déjà parlé cf Y'a toujours un Ariégeois dans le coin  (Challenge 2017) et presse associative : le contenu pratique , nous révèlent des carrières d'enfants de l'Ariège dans les Arts, la littérature ou l'aviation.

A moins d'être un de ses descendants, je serais étonnée que vous connaissiez Jean Paqui mais sa réussite est révélée par l'Ariejo a Toloso. C'est tout l'intérêt de ces journaux d'associations car ils suivent nos ancêtres émigrés dont on perd facilement la trace par abandon du sobriquet . Il faut que je « creuse » encore la question car chaque région semble avoir son journal, pour l'instant j'ai dépouillé Paris, Toulouse (présents aux AD 09) Je sais qu'il existe une "Ariège en Algérie" mais évidemment rien n'est en ligne !

Si vous avez connaissance de ces journaux dans votre région ou que vous en avez dépouillé, je vous remercie de m'en informer !

Voyons d'où vient la notoriété de Jean Paqui et ses origines :

Gloire éphémère ou durable ? Par la suite plus de nouvelles, au moins dans l'Ariéjo, j'espère que sa carrière a duré longtemps

Saviez-vous qu'une ariégeoise a reçu le Prix Femina ? Il va falloir que je trouve ce bouquin ! La souris papivore a faim de lecture !

Forcément on ne trouve pas que des bonnes nouvelles pour les enfants du pays émigrés :

A côté de ces trois gloires combien se sont usés dans les travaux les plus pénibles pour gagner juste de quoi survivre...mais peut-on revenir au pays les poches vides ?