Les Laffont d'Ardiège
Il semble que la migration de François Laffont del Cardaÿre vers Ardiège, en Haute Garonne, n'ait pas été fructueuse...Parti « brassier » ou « journalier », nous le retrouvons, à son décès « mendiant ». Certes, pour un Massadel, ce n'est pas une condition infamante, ils étaient nombreux dans les vallées. Mais un migrant va chercher la fortune avant tout et la liberté pour un cadet...
Trois enfants naissent à Ardiège, le premier Pierre né en 1853 :
Les parents François Laffont et Marie Subra de Marty sont donc partis très tôt, au moins avant le choléra et la grande vague des années 1860 !
En 1854, le 25 Septembre, Pierre décède mais une mortalité infantile importante régnait alors sur les campagnes.
En 1856 naît François le 29 Janvier, son père est alors dit « brassier ».
Enfin naît Marie le 31 Décembre 1860 et son père est qualifié de « mandiant »...
Une migration pour le moins catastrophique !
Pourtant de cette famille, il reste un descendant : Jean, lui, est né dans la vallée de Massat le 20 Novembre 1845 ; est-il resté à la charge de ses grands-parents ou est-il revenu avec sa mère après le décès de François ? En tout cas, il se marie le 10 Avril 1867 avec Jeanne Sablé Teichenné, dans la commune du Port et sa mère est présente :
Son père décède le 17 Décembre 1861 à Ardiège.
Que sont devenus les petits François et Marie, nés tous deux en Haute Garonne ? Si je les croise au détour d'un registre je vous en ferais part.
Marie s'est-elle remariée ?
Encore une fois, la migration ne fut pas bénéfique ( cf Les Laffont de Lescure ) mais ils ne s'aventurèrent pas bien loin et purent revenir, leurs rêves de fortune détruits, « au pays » !
Combien connurent les coups du sort bien plus loin ? A Paris, Toulouse, Marseille ou Lyon, en Algérie ou pire aux Etats-Unis, au Canada, en Argentine voir même en Nouvelle-Zélande ! Là, aucun recours possible, il faut réussir ou disparaître !!!
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