B comme Bibliothèque
Je suis un « rat de bibliothèque » insatiable, j'aime lire, j'aime le livre, j'aime détenir des livres mais je ne suis pas bibliophile : qu'importe la couverture, la reliure pourvu qu'on ait l'essentiel le contenu ! Je ne dis pas que si on m'offrait un incunable, je n'en ferais aucun cas, certes non, mais c'est improbable . Mes livres sont d'occasion pour la plupart et je ne comprends pas qu'on puisse jeter un livre.
Ce sont des petits fascicules reproduisant une nouvelle dont la couverture n'est pas même cartonnée, reliés par des agrafes ou juste encollés, des ancêtres du livre de poche. Mais ils trouvent leur place dans ma bibliothèque.
Mes étagères croulent sous le poids des livres ; et dire que petite, je ne lisais pas ! Ce qui ne veut pas dire que je ne savais pas lire, loin de là, je ne me rappelle même pas avoir appris. C'est à la pré adolescence que cette passion m'a frappée : les livres de poche commençaient à paraître et avec mon argent de poche, je pouvais enfin choisir mes lectures : le premier livre de « grand » : Lord Jim, premier auteur dévoré : Pierre Benoit
Après des études d'ethnologie, de lettres et d'histoire ; le mal a empiré et tous ces domaines mêlés ont provoqué mon infection par le virus de la généalogie ! Et un goût prononcé pour le roman de terroir, sujet de ma maîtrise d'histoire :
Les 4 romanciers sont Barbey d'Aurevilly pour la Manche, Flaubert pour le Pays de Caux, Guy de Maupassant et Jean de la Varende
Ma méthode pour découvrir mes ancêtres, une fois les BMS dépouillés : d'abord parcourir le pays, m'imprégner du terroir, visiter les musées, rafler tous les dépliants des Offices du Tourisme ensuite direction les AD et les médiathèques, puis les bouquinistes et les vide greniers pour les objets (sans doute quelques souvenirs du structuralisme de Gurvitch, le lait des apprentis sociologues de mon époque) Après lecture et tri, on recommence avec des sujets plus ciblés.
Donc voilà mes étagères croulent et mon disque dur externe gonfle aussi car je scanne les livres introuvables, les périodiques anciens, les articles de revues savantes. J'achète les journaux locaux, les magazines et les revues d'associations locales.
Et puis, il n'y a pas que la lecture, il faut se distraire, aller dans les fêtes votives ou traditionnelles, parler, échanger, poser des questions sur les marchés des petits villages, dans les Mairies, les salons du livre.. .Bon, en ce moment, il faut mettre ça entre parenthèses mais nos aïeux, avec leurs faibles connaissances ont eu raison de la peste et du choléra …alors espérons !
En attendant lisons et écrivons ! Pour nous ou pour les autres !
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