aujols-Laffont

Je vous laisse lire ce que nous relate le journal et vous faire une opinion :

1-4-1902 La Dépêche

Coup de tonnerre dans le village et j'allais dire "pain béni" pour le journal mais, dans ce cas, pour un journal férocement anticlérical, ce n'est certainement pas une expression appropriée ; disons que c'est une aubaine...

En tout cas, cela va nous permettre de suivre la suite de cette découverte pour le moins surprenante car le correspondant de la Dépêche ne lâchera pas une affaire aussi graveleuse !

 2-4-1902

3-4-1902

Depuis plus de nouvelles dans les colonnes du quotidien, mais les langues doivent continuer à "aller bon train" dans le village ! Rendez vous compte ce n'est pas tous les jours qu'on trouve une femme séquestrée (ou non) dans un cagibi de presbytère !

La Dépêche trouve là une occasion en or de dénigrer les croyances et superstitions qu'il juge surannées...

J'attends donc avec impatience les résultats de l'enquête si les pouvoirs publics ont décidé d'en ouvrir une...

Il faudrait aussi savoir si le curé a été sèpulturé par ses confrères et a eu droit à une messe ou si cette découverte fortuite l'a privé des sacrements, messe et cloches et l'a conduit vers le quartier des Réprouvés Mais, je pense qu'au « bénéfice du doute » comme on dit, il a dû avoir des funérailles aux normes et respectables...

Sur son acte de décès dans l'Etat civil, on ne trouve pas de confrères parmi les déclarants mais des gardes champêtres :

Dans les mois et les années suivantes, plus trace de cette affaire qui fut sans doute "étouffée" ; le neveu du curé a, peut-être, remboursé les créances de son oncle.

Qu'est devenue Thérèse Dubuc ? Pas de trace d'un éventuel décès à Orgibet dans les tables décennales en ligne jusqu'en 1932.

Ce serait curieux de savoir si ce fait divers reste encore dans la mémoire des Anciens d'Orgibet par les récits de leurs parents ou grands-parents qui ont connu Thérèse Dubuc.