aujols-Laffont

Autre métier assez improbable, (nous avions déjà rencontré un dégraisseur de plumes M comme métier insolite Challenge 2016), que j'ai repéré dernièrement dans L'Ariégeois en consultant les statistiques sur les migrations en Algérie, y sont aussi indiquées les professions exercées avant le départ :

Un « applatisseur de cornes », que peut-il bien faire et dans quel but ? Petit tour sur internet et les peignes en corne, industrie liée aux pays d'élevage et surtout vers Léran dans le Pays d'Olmes me semble évidente ! Mais comment peut-on aplatir les cornes ? Il existe un Musée du peigne (je m'y suis rendue et j'ai appris beaucoup de choses mais je vous en parlerai plus tard, en effet si la fabrication concerne le Pays d'Olmes, le colportage et donc la vente concerne le Couserans ; en attendant, consultons le site : la corne, après bien d'autres traitements, doit être chauffée avant d'être aplatie et produire des plaques rectangulaires et plates dans lesquelles on pourra façonner les peignes.

Une fois la pointe sciée, elle sera vendue à part, il convient d'assouplir le « tube » pour le dérouler :

On appelle aussi cet employé un biscayeur.

Voilà comment 3 mots dans un journal peuvent m'amener à poursuivre une quête... plus ou moins longue ! Je sais, ce n'est pas vraiment rationnel mais quel plaisir ! Et je fonctionne toujours comme cela cf "le pain du forgeur" et La Lucilline, qu'es aco? par exemple. J'espère toujours vous intéresser et vous divertir avec mes recherches.

Alors, le peigne en corne, sa fabrication et sa "commercialisation", les billets sont prêts mais à peaufiner et relire... bientôt !

 J'ai encore deux sujets en suspens : une maison surnommée "la chapelle" au Touroun de Bastouet, commune de Boussenac, utilisée comme salle de prières, faute d'église et que je voudrais localiser sur le cadastre et les délibérations du Tribunal sur la demande de suppression de sobriquets.