Naissance d'un petit frère d'aujols-Laffont
Vous ne l'ignorez pas, pour les habitués, François Laffont del Cardaÿre a migré en Normandie et y a épousé Marie Virginie Grandin Comment cette rencontre a-t-elle pu avoir lieu, je ne le sais toujours pas tant la légende familiale me semble « tirée par les cheveux » : parti en Algérie puis en Tunisie sous les drapeaux à partir de Toulon, François aurait été rapatrié en France par le port de Cherbourg... déjà je doute que les transports de troupes aient fait le détour par le détroit de Gibraltar au lieu d'aller tout droit vers Toulon ! De là, il serait reparti en Ariège à pied et aurait, au détour d'un chemin, rencontré la belle de son cœur Marie Virginie Après être retourné en Ariège pour demander, en bon fils respectueux, le consentement de ses parents, il aurait convolé...
Pardonnez-moi de rompre le charme, certes, c'est beau et romantique digne d'un roman à l'eau de rose du début XX° siècle mais la rencontre des tourtereaux ne se fit sans doute pas de cette façon
Il suffit de retrouver le parcours de François à son retour ! Il n'a pas été démobilisé dès son premier pas sur une plage ! L'armée ne lâche pas ses hommes aussi rapidement !
Bien, nous avons « tordu le cou » à une belle légende familiale (qui, pour son romantisme, vaut la peine d'être retenue) mais il est toujours préférable de rétablir une vérité historique
En tout cas ils convolèrent à Cambernon (chez la future, tradition oblige) et engendrèrent des ariéjo-normandes : 4 filles dont 2 moururent en bas âge (encore une légende que vous pourrez trouver sur aujols)
De cette descendance restèrent Marguerite et Jeanne
Francis, Eva et moi descendons de Marguerite, la plus ariégeoise des deux ; son père a dû lui dire qu'elle était « l'aïnada » l'aînée c'est à dire en Ariège une cap d'oustal (chef de famille) car Mémé ne cessait de me dire : « chez nous, l'aîné hérite de tout qu'il soit fille ou garçon »
Jeanne épousa un Mosellan et eut 2 fils Pierre et Jean ; en bonne institutrice laïque, elle ne fut ni normande ni ariégeoise pour les patois
Donc, dans ce blog, nous nous proposons Francis et moi de vous parler de trois générations de la diaspora ariégeoise qui vous emmènera aussi en Angleterre !!!
Je vous annonce donc la naissance de « Normandie : terre de nos mères » !
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