V comme Véhicules
Nous avons vu que, de l'avis du Guide Joanne de 1872, il était préférable de se déplacer en Ariège ...à cheval ou à pied, tant les diligences étaient en piètre état !
N'y avait-il donc que ces moyens de locomotion ? Non, mais bien sûr, il fallait débourser beaucoup plus, ça ne s'adressait donc qu'aux touristes (les premiers, encore assez rares) ou à ceux, fortunés qui venaient « prendre les eaux ».
La diligence ne coûtait qu'1 fr 50 alors que la location de voiture pouvait coûter de 5 à 7 fr pour la journée d'autant qu'il fallait payer un salaire aux « cochers en livrée » …
Les grands hôtels aussi proposaient des voitures pour le plaisir des clients qui voulaient faire quelques excursions, le cocher est toujours fourni
(publicités publiées dans les annexes du guide de 1872)
Dans l'Annuaire de l'Ariège de 1914, on retrouve 6 loueurs de voitures dans la vallée de Massat :
2 à Biert
1 à Soulan
6 loueurs de voitures pour la vallée, c'est énorme d'autant qu'il n'y a pas de sources thermales donc pas de riches touristes, mais il semble bien que cette activité soit annexe, disons un complément de revenu, le loueur de Saint-Girons est aussi coiffeur..
En prime, nous avons les horaires des diligences si décriées par le Guide de 1872, sachant qu'elles mettent 2 heures et demi pour arriver à destination.
Il faut être matinal : Saint -Girons départ à 3h30 pour Massat et de Massat à 4h30 pour Saint-Girons, horaires publiés dans "La Réoublique du St-Gironnais" le 19 Avril 1903.!
Je vous ai déjà parlé de mon grand-cousin Mathieu Faux qui revint de Buenos Aires lors de la mobilisation de 1914, il voulait y repartir après la guerre mais en fait, il devint cocher dans les grands hôtels parisiens et au Royaume Uni. Il avait gardé du papier à lettres des différents hôtels où il avait exercé et, à sa retraite s'en servait pour sa correspondance avec son oncle François (mon AGP). C'est en retrouvant dans un débarras ces lettres que j'ai pu retracer sa carrière professionnelle.
Il revint passer sa retraite à la Croix Falgarde dans la maisonnette que lui avait légué sa tante Laurette , en fait Marie dite Marie Laurette en religion; Laffont del Cardaÿre, sœur de François.
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