Des progrès qui multiplient le danger
Nous avons vu que le risque d'incendie a toujours été un des fléaux majeurs dans un habitat vulnérable (paille et torchis) et en l'absence de fontaines à proximité, la moindre flammèche provoque de graves dégâts.
Les causes les plus fréquentes de sinistres se concentrent autour de la cheminée : étincelles, linge mis à sécher devant le feu ou pire mauvais état du conduit (il n'est pas sûr qu'il soit ramoné souvent) et là, le feu risque de se propager au toit en chaume...voire même au voisinage dans un hameau !
Au milieu du siècle, d'autres moyens d'éclairage vont se substituer au caleilh (lampe à huile) et aux chandelles : les lampes à pétrole et à gaz seront un danger supplémentaire !
(L'Ariégeois du 26 Avril 1871)
L'aide d'une chandelle pour effectuer le remplissage peut provoquer l'accident. Si la lampe se renverse, le liquide inflammable se répand et l'ensemble s'embrase.
Ainsi l'église des Pénitents de Saint Girons est entièrement détruite à cause d'une veilleuse renversée par un rat ! Il me semble improbable que ce soit de l'huile mais l'article ne précise pas le carburant utilisé..
(L'Ariégeois 11-8-1855)
L'église était-elle assurée? Il ne semble pas sinon les journaux se font un plaisir de le signaler faisant ainsi de la publicité pour ce nouveau mode de prévention.
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