aujols-Laffont

Juste une simple attestation !

 

Tous, maintenant, vous connaissez mon addiction à la série J dont « le contenu est très hétéroclite » selon le Guide des archives de l'Ariège p 235

Un fonds en particulier nous renseigne sur la vallée de Massat (sous série 15J), les papiers de la famille Espaignac :

 

 

présentation 15J.PNG

 

Pour vous mettre en appétit voici un petit document d'une seule page qui contient des renseignements généalogiques précieux !

 

doc 1.PNG
« Nous curés et chanoines du chapitre collégial de la paroisse de la vallée de Massat en Couserans, certifions et attestons à tous ceux qu'il appartiendra comme François Loubet Raspié est habitant et paroissien de notre paroisse terre et seigneurie avec justice haute moyenne et basse du seigneur comte de Rabat et comme le dit Loubet est chargé de six enfants qu'il a sous sa conduite nommés François, Pierre, Guilhaume, Bourthoulou [Barthélémy en patois], Jean et Magdeleine Loubet, ses cinq enfants mâles et une fille. En témoins de quoi avons fait le présent certificat nous soussignés à Massat le 21° jour du mois de Juin 1682 et Ballauvere curé de Massat. »

 

 

Cette attestation de domicile ou d'origine est établie le 21 Juin 1682 par les autorités ecclésiastiques de la paroisse de Massat

Bon, me direz-vous, on peut trouver ce Loubet Raspié et sa descendance dans les BMS, à l'époque sans doute, mais, aujourd'hui ces registres ont disparu ! Perdus ? Détériorés ? Brûlés ? Le premier registre de Massat date de 1699 donc environ 17 ans plus tard.

  

N'oublions jamais que les archives qui nous parviennent ont échappé à maintes vicissitudes, guerres, pillages, incendie ou simplement mauvais stockage avant d'être choyées au sein des centres modernes que nous connaissons ! Ces papiers anciens sont tous des rescapés !

Pour avoir consulté nombre d'archives départementales en remontant mes branches, j'ai été souvent confrontée à des manques importants dus aux guerres dans l'Aisne, la Marne et la Manche ainsi qu'en Belgique et au Luxembourg mais aussi à des notaires peu avertis qui stockent leurs documents dans une cave et les laissent périr à cause de l'humidité plutôt que de les confier aux AD de l'Eure, dans ce cas, (Notaire de Brionne)...

Et ces pertes irrémédiables, pour un généalogiste ou un historien, c'est frustrant car il est évident que rien ne pourra pallier cette lacune... sauf ce type de document trouvé par hasard et qui, pour moi, est une aubaine !

 

Restent quelques questions : qui est la mère des enfants cités ? Sont-ils cités dans l'ordre de naissance ? Sont-ils le fruit d'un seul mariage ?

Car maintenant nous pouvons espérer retrouver leur trace dans les BMS de 1699...

 



25/05/2022
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