L'épreuve du feu
Nous sommes déjà en début Octobre et le régiment ariègeois n'est toujours pas sur le lieu des combats Oh pas par la faute de son chef, juste par les ordres de l'Etat major ...ce qui n'empêche pas que les hommes souffrent de faim, de froid et de fatigue au gré des cantonnements
Quand on sait , après coup, que le 28 Janvier 1871, la guerre sera perdue , il ne leur reste que peu de temps pour défendre le pays et pourtant ils ne manquent pas de courage, ils ont hâte d'en découdre !
Mais la première bataille ne se déroulera que le 9 Novembre à Coulmiers, elle fait un mort et un blessé
Ensuite l'armée de la Loire dont fait partie le 69° régiment bat en retraite vers Orléans dans des conditions de vie encore pires qu'à l'aller vers le front !!!
Une armée qui recule est toujours en difficulté selon les propos de mon père qui a vécu l'épisode dramatique de Dunkerque en 1940 et tout cela parce que l'intendance ne suit pas donc pas de vivres et ici pas de tentes ; les malades, les gelés restent aussi sans soins bien sûr !
Si l'armée n'était pas préparée en Juillet, rien ne s'est amélioré depuis et tout part à vau l'eau !
Seul recours, la prière ???
Je suis très sensible au sort des aumôniers de l'armée car mon oncle fut aumônier protestant durant le D Day en 1944 : il a débarqué sans arme (un courage de plus) et une toute petite croix sur son uniforme. Il a vécu les terribles conditions de vie des soldats auxquels il devait amener les secours de la religion
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