Les Américains
Beaucoup rêvent d’avoir un « oncle d’Amérique » rendant l’âme sans descendance et produisant une manne qui tombe dans votre escarcelle sans prévenir. Il ou elle,vous étaient inconnus, vous échapperez en plus à la tristesse du deuil, juste une bonne surprise ! (sur Tf1 aujourd'hui, 14-10-20018, une émission sur la généalogie successorale a abordé le sujet)
Eh bien, les Ariégeois peuvent en rêver plus que les autres car leurs ancêtres furent nombreux à migrer et à atterrir à Ellis Island. Pour retrouver ce qu’ils ont vécu en posant le pied sur le « Nouveau Monde », lisez « le dernier gardien d’Ellis island », certes, c’est un roman mais il vous fera ressentir ce qu’ont vécu ces gens déracinés :
Ce centre de réception ou de « tri » des migrants a fermé en Novembre 1854, il est depuis devenu un musée.
C’est entendu, tous ces migrants ne sont pas devenus riches et influents, mais quand on vit aussi chichement que dans les vallées, on doit avoir une autre idée de la richesse, comme de manger à sa faim et ne pas craindre la mauvaise récolte. Et puis, laissons-les fantasmer nos ancêtres restés à garder l’oustal…
Et ces Américains ne sont pas une légende, on trouve même leur empreinte dans les actes d’Etat civil : le Consulat de France envoie leurs actes de mariage (et de décès ) à leur commune de naissance. Ils sont plus nombreux dans la vallée d’Oust (celle des montreurs d’ours) que dans celle de Massat.
En consultant les registres d'Oust, on y trouve pléthore de transcriptions de ce style
On trouve aussi des actes de décès :
Ils reviendront peut-être, avec la réputation d'être "cousus d'or" ou ils feront souche outre Atlantique...
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