Les fiches de "Mémoire des Hommes" et l'Ariège
Ces 1 million 400.000 fiches mises en ligne par le Ministère de la Défense sont une richesse à exploiter pour tous les généalogistes ; un seul petit écueil pour l'Ariège : elles ont été établies à Paris et ignorent donc les subtilités du sobriquet du Couserans ! Il y est souvent bien malmené...
Faut-il encore rappeler son utilité ? Pour vous en convaincre, cherchez un Poilu nommé Jean Piquemal « tombé au champ d'honneur » et explorez les 13 pages que vous découvrirez... si vous n'avez ni son sobriquet ni son lieu de naissance !
Au Ministère, personne ne sait donc comment traiter cet additif bizarre que mentionnent les registres matricules fuxéens sur la même ligne que le prénom mais tout à droite comme surnom :
Il peut lui arriver bien des mésaventures à ce surnom ; on le fait simplement disparaître, c'est le cas le plus fréquent :
ou bien il figure sur la fiche comme un prénom quelque peu original et plus ou moins bien orthographié : ici, Marcel Dansemenut,
Parfois, le rédacteur de la fiche hésite entre le patronyme et le sobriquet et nous trouvons encore la trace de ce dilemme :
Enfin les fiches les plus fidèles mentionnent le sobriquet précédé de « dit » soit dans la zone du prénom :
soit encore mieux à la suite du patronyme :
La plupart du temps, si vous saisissez le patronyme double, vous n'obtenez pas de réponse car voilà ce que donnent ces différences d'enregistrement dans les listes de la base :
avec aussi parfois des erreurs de transcriptions sur ces additifs inconnus...
Il est donc préférable, une fois noté à partir de la fiche, la classe et le numéro matricule, de vérifier la graphie du nom, le lieu de naissance et la filiation du Poilu pour éviter de le confondre avec un autre car, malgré ces patronymes doubles, les parfaits homonymes issus du même village ne sont pas rares...
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